Casa Museo dell'Alta Valle del Cervo
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Carte de Valle Cervo
 
 

L'alta Valle Cervo: enclavée dans les montagnes mais ouverte sur le monde

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L'Alta Valle d'Andorno – aujourd’hui plus communément appelée du Cervo – et, en dialecte local, Bürsch (refuge, maison, petite patrie) est un territoire riche en bois de châtaigniers et de hêtres. Renfermée par une chaîne ininterrompue et homogène de montagnes dont le sommet le plus élevé est la pointe du Bo (2.556 m), traversée par le plus important cours d’eau du Biellais et découpée de nombreuses vallées latérales, elle s’ouvre vers la plaine à la hauteur de Bogna, sa limite altimétrique inférieure.

Des cols franchissables situés sur la ligne de partage des eaux ont favorisé, dès le XIII siècle, son peuplement et la formation de liens économiques et familiaux hétérogènes ; il est encore possible de rencontrer des noms et des toponymes dérivant de la langue franco-provençale et de la langue alamane. Pendant des siècles, les parcours les plus fréquentés par les hommes et les troupeaux ont été ceux qui menaient à Andorno et Biella et les liaisons en altitude avec la Vallée du Lys et la Valsesia.

La viabilité plus récente est constituée par la route asphaltée datant de la dernière décennie du XIX réalisée par deux grands mécènes: Federico Rosazza Pistolet et Ermenegildo Zegna.

Au cours du siècle dernier l’abandon presque total de la pratique pastorale autrefois diffuse dans chaque famille a causé une réduction drastique de la superficie des prés qui constituaient une ressource fondamentale pour l’économie autarcique de la population basée sur l’intégration des gains provenant de l’émigration des hommes avec l’activité rurale conduite exclusivement par les femmes.

 
 

Du Marquisat de Andorno jusqu’au trois communes actuelles

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L'Alta valle del Cervo est née comme entité administrative autonome en 1694, quand un décret émané par le Duc de Savoie Vittorio Amedeo II en a reconnu la séparation du marquisat andornais et décrété la formation d’une nouvelle commune dénommée Valle. L'unité dura jusqu’au 5 mars 1700, quand, suite à de nouvelles suppliques de la part des habitants à l’autorité centrale, la division en 4 communes est autorisée: naissent alors les communes de Campiglia Cervo, San Paolo Cervo, Quittengo et Piedicavallo.

Au cours des décennies successives, de zone géographique marginale, l'Alta Valle, grâce à l’émigration saisonnière de ses ouvriers qualifiés et à l’apport financier consistant provenant de l’étranger, sortit d’une pauvre économie de subsistance pour entrer dans une période de stabilité sociale. L’amélioration des conditions économiques et l’autonomie administrative favorisèrent aux XVIII et XIX siècles la réalisation de projets très importants et la construction de routes, de ponts en pierre, d’oratoires et de clochers ainsi que l’agrandissement des petites églises de hameau et de l’hospice de San Giovanni Battista.

En 1906, la commune de Rosazza, fût installée, en prenant une partie du territoire de Piedicavallo. En 2016, suite à la fusion administrative des trois communes de San Paolo Cervo, Quittento et Campiglia Cervo, vit le jour la nouvelle commune de Campiglia Cervo.
En 1973 est constituée la Comunità Montana Alta Valle del Cervo “La Bürsch”, dont le siège se trouvait à Campiglia Cervo; elle fusionna ensuite (en 2003) avec l’institution homonyme de la Bassa Valle pour former la Comunità Montana Valle del Cervo, dont le siège se trouve aujourd’hui à Andorno Micca à son tour (en 2004) transformé Unione Montana Valle del Cervo “La Bürsch” (Comunauté des Communes de Montagne de la Vallée du Cervo “La Bürsch).

 

Photo: Etai à l’intérieur d’une ferme de montagne soutenant le faitage portant l’inscription de la date (1831). Alpe Anval (Piedicavallo). Photos de Gianni Valz Blin

L'homme et la montagne: stratégie de survie

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Un milieu difficile, le peu de matériaux de construction se trouvant sur place et l’exigence d’une entraide réciproque, ont obligé les habitants de l’Alta Valle à élaborer des modèles sociaux d’emploi des ressources et de possession indivisible de la terre; c’est ainsi que naquirent des systèmes d’implantation concentrés et caractérisés par une très nette continuité spatiale. Les typologies des édifices, leur localisation, les chemins en pente uniforme et les canaux pour l’irrigation font partie d’un dessin global décidé par la communauté conformément aux statuts et aux règlements en vigueur.

La maison traditionnelle de la vallée accueille dans la même structure les hommes et les animaux qui vivent sous le même toit pendant les longs mois d’hiver. Ceci permet de diminuer les distances à parcourir pour se rendre sur les lieux de travail, d’exploiter au mieux le sol et de contrôler plus directement tout le cycle de l’activité rurale : quelques bêtes produisent le lait qui est ensuite transformé en beurre ou en fromage pour subvenir aux besoins de la famille; ce qui reste est vendu aux marchés voisins.

Les murs de soutient à sec exécutés avec grande habilité, les structures cyclopéennes réalisées en amont des fermes de montagne pour les protéger des risques d’avalanche, les chemins muletiers construits sur le précipice, les remblaiements et les endiguements pour limiter la violence des crues, les terrassements qui découpent les versants pour réaliser des champs de chanvre ou permettre la croissance des bois sont des œuvres qui témoignent de comment l’homme a su modifier la nature tout en en respectant les lois.

 
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